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RAPPORT GÉNÉRAL DES TRAVAUX DE L’ATELIER NATIONAL SUR LA SITUATION CARCÉRALE AU SÉNÉGAL 2013

Du 16 au 17 décembre 2013, s’est tenu à l’Hôtel Novotel de Dakar, l’Atelier national de réflexion et d’échange sur la situation carcérale organisé par le Ministère de la Justice en partenariat avec l’Observateur National des Lieux de Privation de liberté (ONLPL), le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) et le Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH). A cette réunion, ont participé les représentants du Parlement, des partenaires techniques et financiers, des magistrats des hautes juridictions, des magistrats exerçant dans les différents ressorts du pays, des Ministères impliqués dans la gestion des détenus en milieu carcéral et des organisations non-gouvernementales qui œuvrent pour l’amélioration des conditions des détenus et l’Association pour la prévention de la torture (APT). La liste des participants est jointe au présent rapport.
Monsieur Boubou Diouf Tall, Observateur National des Lieux de Privation de Liberté a dans son mot de bienvenue, précisé le contexte de la tenue de l’atelier en rappelant à cet égard le protocole facultatif se rapportant à la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants et les missions de l’Observateur National telles que déclinées par la loi 2009-13 du 02 mars 2009. Il précisait que les termes de référence de cet atelier qui est un moment de réflexion sur la politique carcérale ont été élaborés conjointement avec la Direction de l’Administration Pénitentiaire(DAP), le CICR et le HCDH pour mieux permettre à l’Administration en charge des prisons de s’approprier les résultats et recommandations du séminaire.
Il souhaite que l’atelier débouche sur un plan d’action et que l’approche dans le cadre des travaux soit inclusive afin de bâtir une culture de non torture qui est le corolaire de la lutte contre l’impunité. Il terminait par remercier les partenaires techniques et financiers et exprimer sa profonde gratitude envers la Police, la Gendarmerie Nationale et l’Administration Pénitentiaire qui ont toujours fait montre d’un esprit de coopération constructive à l’égard de son institution.
Le Directeur de Cabinet du Ministre de la Justice qui a présidé la Cérémonie d’ouverture de l’atelier a remercié à son tour les participants pour avoir répondu à l’invitation qui leur a été faite de participer aux travaux. Une présence qui atteste à son avis de l’adhésion des magistrats aux efforts et réflexions menés pour une meilleure prise en charge des détenus. Après avoir rappelé le cadre légal et institutionnel mis en place par l’Etat pour moderniser les établissements pénitentiaires, humaniser l’exécution des peines et favoriser la réinsertion sociale des détenus, il a souligné que ces initiatives doivent être renforcées par la réflexion et des propositions à même de définir des orientations stratégiques pour le respect des règles minima en matière de détention. Il a par la suite déclaré ouvert l’Atelier National sur la situation carcérale et souhaité plein succès aux travaux.
Les travaux proprement dits ont débuté en plénière selon une approche basée sur les exposés des animateurs, un exercice qui permet un échange de connaissances et d’expériences sur les questions fondamentales liées au thème central de l’atelier.
Monsieur Idrissa Sow, Inspecteur de l’Administration pénitentiaire, a présenté dans ce cadre le thème relatif à « l’état des lieux de la situation carcérale au Sénégal ».
Il a dans cette perspective fait un diagnostic exhaustif et sans complaisance de l’état des lieux après un bref rappel historique qui permet de relever que tous les établissements pénitentiaires datent de l’époque coloniale et que depuis l’indépendance du pays aucune autre prison n’a été construite. Il a par la suite fait la typologie des établissements pénitentiaires et mis l’accent sur des données statistiques qui permettent de caractériser les maux dont souffrent les prisons et qui ont pour noms : surpopulation carcérale, alimentation insuffisante et sans grande valeur nutritive, prise en charge sanitaire difficile des détenus, et des conditions d’hygiène déplorables pour ne pas dire effroyables. Il a souhaité que des actions prioritaires soient entreprises pour remédier à une telle situation, lesquelles actions doivent déboucher sur la construction et la réhabilitation des prisons, le renforcement des moyens d’action de la Direction de l’Administration pénitentiaire, l’augmentation de la mobilité dans les prisons, l’accroissement du personnel, des éducateurs spécialisés et des assistants sociaux, le renforcement des pouvoirs du juge de l’application des peines et la mise en œuvre effective des modes d’aménagements des peines prévus par la loi.
Monsieur Thiéyacine Fall, Secrétaire Général des services de l’Observateur National des Lieux de Privation de Liberté a pour sa part introduit le thème « Regard critique de l’Observateur National sur la situation carcérale au Sénégal ». Il a d’emblée marqué son accord sur l’état des lieux décrit par son prédécesseur en soulignant que malgré l’accroissement démographique et la montée de la délinquance, l’Etat n’a pris aucune disposition pour construire et moderniser les prisons, ce qui a fortement contribué au phénomène de la surpopulation carcérale et à la dégradation des conditions matérielles dans les établissements pénitentiaires qui sont dépourvus quasiment de l’essentiel. Il a particulièrement insisté sur la récurrence des allégations de torture qui sont monnaie courante en citant des cas vécus dans le cadre des visites, comme les exactions dans la brigade de Koumpentoum, ou des cas célèbres comme le décès de Maleyni Sané ou les violences subies par un ressortissant espagnol. Il en appelle à des sanctions fermes contre les auteurs des tortures car il estime que toute tolérance dans ce domaine encourage le phénomène. Il a déploré dans ce cadre la réaction des parquets qui n’est pas souvent au rythme souhaité dans les cas de saisine pour torture et mauvais traitements avant d’annoncer un programme de formation pour sensibiliser des cibles identifiées sur les conséquences des actes de torture.
Monsieur Mamadou Cissé Fall, coordonnateur des juges de l’application des peines(JAP) a présenté à son tour « la Problématique de la législation et de la pratique de l’aménagement des peines et des mesures alternatives à l’incarcération au Sénégal ». Il a dans ce cadre rappelé les principales innovations de la réforme dont l’objet est à la fois de diminuer le nombre d’entrées dans les prisons en développant des peines alternatives et d’augmenter le rythme de sorties des prisons. Il constate toutefois que les peines alternatives et les modes d’aménagement des peines sont loin de rencontrer un succès dans la mise en œuvre du fait essentiellement de ce qu’il appelle un droit positif statique et des zones d’ombre dans certains concepts. Il soulignait que pour mettre fin à la léthargie des organes, renforcer le juge de l’application des peines qui doit être le moteur de la réforme et vaincre le conservatisme judiciaire, il faut tendre à la mise en place d’une chambre de l’application des peines dans les tribunaux régionaux et attribuer au Comité de l’aménagement des peines une compétence de juridiction d’appel des décisions de la dite chambre et enfin renforcer les capacités de tous les acteurs.
À la suite de ces trois exposés forts enrichissants, les participants ont été répartis dans trois sous-ateliers qui constituent des cadres d’approfondissement des thèmes débattus et un contexte pour formuler des propositions et recommandations.
Les sous-ateliers qui ont d’abord réfléchi à l’identification des obstacles à la prise en charge correcte des détenus et à une décongestion des établissements pénitentiaires ont proposé des réajustements qui s’articulent à la fois autour des réformes législatives et institutionnelles, de mesures de renforcement des moyens budgétaires et matériels et de meilleures pratiques que doivent observer les acteurs.
I. RÉFORMES LÉGISLATIVES ET INSTITUTIONNELLES
A. Réforme du code pénal et du code de procédure pénale
 Mettre fin à la pratique des retours de parquets ;
 Limiter le mandat de dépôt en matière criminelle à trois (03) ans au maximum ;
 Retourner à la correctionnalisation des infractions relatives aux stupéfiants ;
 La contraventionnalisation de certains délits (par exemple les délits mineurs tels que la mendicité ou le vagabondage, etc)
 Renforcer les pouvoirs de contrôle des chefs de juridictions régionales et départementales sur les cabinets d’instruction de son ressort ;
 Rendre plus régulières les visites des établissements pénitentiaires et des lieux de privation de liberté en général par les autorités judiciaires (Procureurs de la République, Juges d’instruction, Présidents des chambres d’accusations, JAP);
 Inviter les chefs des circonscriptions administratives à informer les membres des commissions de surveillance des prisions sur les pouvoirs qui leur sont conférés par la Loi de 2000 de façon à la faire fonctionner de manière plus efficiente;
 Ne pas restreindre de manière absolue la liberté d’appréciation des juges par des limites textuelles (modification de l’art. 44-2 CP);
 Accélérer l’adoption de la Loi sur la réforme de la carte judiciaire;

B. Réforme des lois 2000.38 et 2000.39 du 28 Décembre 2000 et du décret 2001.362 du 04 mai 2001 portant sur l’aménagement des peines et des mesures alternatives à l’incarcération
Dans ce cadre, les membres des ateliers ont fait les propositions suivantes :
 Désengorger les prisons en faisant recours à la grâce présidentielle et à l’amnistie en tenant compte de la gravité de l’acte et de la personnalité de son auteur;
 Élargir le champ des infractions éligibles à l’aménagement des peines (en restreignant davantage la nomenclature des limites posées par l’Art. 44-2);
 Regrouper les différentes commissions présidées par le JAP dans une seule structure (cette réflexion est à poursuivre);
 Spécialiser le Juge de l’Application des Peines (JAP) (le décharger de toutes autres fonctions) et créer une chambre de l’aménagement des peines ;
 Réduire le quantum de la peine qu’il faut purger pour être éligible à la libération conditionnelle.
II. RENFORCEMENT DES MOYENS BUDGETAIRES ET MATERIELS
Outre ces réformes législatives envisagées, les membres des ateliers ont eu une attention particulière sur les moyens de l’administration pénitentiaire et particulièrement des établissements pénitentiaires avant de reformuler les recommandations suivantes :
 Combler le déficit du personnel de l’administration pénitentiaire en recrutant un personnel administratif suffisant, des médecins généralistes ;
 Recruter des assistants sociaux et éducateurs spécialisés, des psychologues et de psychiatres ;
 Renforcer les capacités des agents de la DAP par une formation continue ciblée notamment en droits humains ;
 Instaurer un climat sain dans le milieu carcéral en développant une politique de management du personnel pénitentiaire et en privilégiant les activités positives telles que le sport, le théâtre, les activités récréatives en général dans la limite des exigences de sécurité;
 Organiser autant que possible des causeries avec les détenus sur des thèmes d’actualité ou religieux;
 Augmenter le budget de fonctionnement des établissements pénitentiaires notamment en relevant le taux de l’indemnité journalière d’entretien (IJE) de 635 FCFA à 1000 FCFA et en créant une ligne budgétaire autonome pour la couverture médicale des détenus : 200FCFA par détenu;
 Prévoir dans le budget consolidé d’investissements un montant de trois milliards (3.000.000.000) pour la construction de la nouvelle prison de Sébikotane qui sera d’une capacité de 1500 places ;
 Rechercher des ressources additionnelles par l’intégration des projets de la Direction Administration Pénitentiaire (DAP) dans le 11ème Fonds Européen de développement (FED) ;
 Veiller au bon suivi de la coopération bilatérale et au renforcement de la collaboration avec les organisations religieuses ;
 Rechercher des moyens logistiques et matériels dans le cadre de partenariats internationaux ; mettre à la disposition de l’administration pénitentiaire des matériels de fouille pour éviter les atteintes à la dignité humaine pouvant naître de cette opération (fouille intégrale);
– Doter l’administration pénitentiaire de véhicules en nombre suffisant pour assurer les transfèrements des détenus et empêcher en même temps la conduite de ces derniers à pieds et souvent menottés à travers les artères de la ville;
 Consolider et élargir les partenariats avec les collectivités locales, ONG et associations qui œuvrent pour la réinsertion;
 Développer des activités agricoles telles que le jardinage, l’aviculture en vue de l’amélioration de l’alimentation des détenus et de leur préparation à la réinsertion sociale;

III. MEILLEURES PRATIQUES À ENCOURAGER
 Ne pas systématiser le mandat de dépôt dans les poursuites judiciaires ;
 Prendre des mesures immédiates pour l’acheminement des convocations dans les procédures de flagrant délit;
 désignation du Juge d’Instruction par les présidents des Tribunaux régionaux;
 Installer des Permanences au Parquet, à l’instruction et dans les formations de flagrant délit pour prendre en charge et à tout moment les déferrements et juger immédiatement les cas de flagrant délit ;
 Faire preuve de diligence dans la mise en état des dossiers correctionnels ainsi que dans la rédaction des rapports d’appel ;
 Exécuter les mandats de justice dans les délais raisonnables (commissions rogatoires et délégations judiciaires) ;
 Marquer des diligences dans le retour des dossiers d’instruction frappés d’appel ;
 Veiller à l’application effective par les juridictions de jugement de modes d’aménagement des peines ;
 Augmenter le nombre de Juges d’Instruction en veillant à leur expérience et éviter leurs affectations intempestives ;
 Susciter une meilleure coordination entre les acteurs (Magistrats, Police, Administration Pénitentiaire) ;
 Prendre des dispositions pour le paiement à temps des frais de justice ;
 Plaider pour l’organisation d’un séminaire sur les Mandats de dépôt systématiques et les Modes d’aménagement des Peines par le Ministère de la Justice ;
 Rendre effectif le contrôle des Chambres d’Accusation sur les cabinets d’instruction;
Telle est en résumé l’économie des travaux de l’Atelier National sur la Situation Carcérale au Sénégal qui s’est tenu du 16 au 17 décembre 2013 à l’Hôtel Novotel de Dakar.

Le Rapporteur
AMADY DIOUF

ATELIERS THÉMATIQUES SUR AMÉNAGEMENT DES PEINES ET LES PEINES ALTERNATIVES

 

 

RÉGIONS CIBLES NOMBRE PÉRIODE
Kaolack Magistrats (Siège et parquet)   16 Les 14 et 15 Novembre 2017
Ziguinchor Magistrats (Siège et  parquet)  11 Les 23 et 24 Novembre 2017
Saint-Louis

 

Magistrats (siège et parquet) 26 Les 15 et 16 Février 2018
Dakar Magistrats (siège et parquet) 34 Les 17 et 18 Mai 2018
TOTAL 87 magistrats

 

NB : De 2017 à 2018, 04 Ateliers thématiques ont été tenus dans les ressorts des cours d’appel de Dakar, de Kaolack, de Saint-Louis et de Ziguinchor.

NB : 87 Magistrats ont été sensibilisés sur des thématiques relatives aux obstacles à la mise en œuvre des peines alternatives à l’incarcération  et des mesures d’aménagement des peines.

FORMATION DES ÉLEVÉS AGENTS D’EXECUTION DES LOIS

 

Dans la période du 05 février au 31 aout 2018, L’ONLPL a organisé plusieurs formations en droits humains des personnes privées de liberté à l’intention des élèves agents de la gendarmerie, de la police et de l’administration pénitentiaire.

REGIONS CIBLES NOMBRE PERIODE
Dakar Elèves Agents de l’Ecole de Police 500 Du 05 au 09 Février 2018

 

Fatick Elèves sous-officiers de la gendarmerie de Fatick 110 Les 26 et 27 Avril 2018
Dakar (Sébikotane) Elèves de l’Ecole Nationale de l’administration pénitentiaire 273

 

Du 29 au 31 Août 2018
 

TOTAL

 

883 Elèves de la police, de la gendarmerie et l’Administration pénitentiaire.

 

NB : De 2017 à  2018, 883 Elèves de la police, de la gendarmerie et de l’administration pénitentiaire ont été formés.

 

 

 

 

 

 

FORMATION DES AGENTS D’EXECUTION DES LOIS

 

RÉGIONS CIBLES NOMBRE PÉRIODE
Mbour Agents d’exécution des lois (policiers, gendarmes, agents de l’administration pénitentiaire, douaniers, agent des Eaux et forêts)  

 

12

 

 

Les 10 et 11 Août 2017

 

Tambacounda (Koumpentoum)

 

 

 

Agents d’exécution de lois (policiers, gendarmes, agents de l’administration pénitentiaire, douaniers, agent des Eaux et forêts  

 

17

 

 

Les 17 et 18 Janvier 2018

 

Saint-Louis

Agents d’exécution de lois (policiers, gendarmes, agents de l’administration pénitentiaire, douaniers, agent des Eaux et forêts  

 

14

 

Les 22 et 23 Février 2018

Kaffrine Agents d’exécution de lois (policiers, gendarmes, agents de l’administration pénitentiaire, douaniers, agent des Eaux et forêts 12 Les 08 et 09 Mars 2018
Podor Agents d’exécution de lois (policiers, gendarmes, agents de l’administration pénitentiaire, douaniers, agent des Eaux et forêts 12 Les 22 et 23 Mars 2018
Louga Agents d’exécution de lois (policiers, gendarmes, agents de l’administration pénitentiaire, douaniers, agent des Eaux et forêts 15 Les 12 et 13 Avril 2018
Linguère Agents d’exécution de lois (policiers, gendarmes, agents de l’administration pénitentiaire, douaniers, agent des Eaux et forêts 10 Les 21 et 22 Juin 2018
Nioro Agents d’exécution de lois (policiers, gendarmes, agents de l’administration pénitentiaire, douaniers, agent des Eaux et forêts 18 Les 28 et 29 Juin 2018
Kébémer Agents d’exécution de lois (policiers, gendarmes, agents de l’administration pénitentiaire, douaniers, agent des Eaux et forêts 18 Les 12 et 13 Juillet 2018
Dakar Agents de sécurité de proximité (ASP) 50 Les 13 et 14 Août 2018
Dakar Officiers de Police judiciaire de la Police Nationale 23 Les 04 et 05 Septembre 2018
Dakar Officiers de Police judiciaire de la Gendarmerie Nationale 15 Les 06 et 07 Septembre 2018
Dakar Agents de l’Administration Pénitentiaire 25 Les 12 et 13 Septembre 2018
Diourbel Agents d’exécution de lois (policiers, gendarmes, agents de l’administration pénitentiaire, douaniers, agent des Eaux et forêts) 15 Les 11 et 12 Octobre 2018
Tivaouane Agents d’exécution de lois (policiers, gendarmes, agents de l’administration pénitentiaire, douaniers, agent des Eaux et forêts) 15 Les 25 et 26 Octobre 2018
Kolda Agents d’exécution de lois (policiers, gendarmes, agents de l’administration pénitentiaire, douaniers, agent des Eaux et forêts) 15 Les 08 et 09 Novembre 2018
Sédhiou Agents d’exécution de lois (policiers, gendarmes, agents de l’administration pénitentiaire, douaniers, agent des Eaux et forêts) 15 Les 15 et 16 Novembre 2018
Kaolack et Matam Agents de sécurité de proximité (ASP) 121 En 2017
 

TOTAL

 

422 Agents d’exécution des lois

 

 

NB : De 2017 à 2018, 422 agents d’exécution des lois ont été formés. 

ACTIVITÉS D’INFORMATION (RADIOS COMMUNAUTAIRES)

 

 PÉRIODE  LOCALITES  
8 Août 2018 Mbour 1
20 Février 2018 Saint-Louis 2
06 Mars 2018 Kaffrine 3
20 Mars 2018 Podor 4
10 Avril 2018 Louga 5
24 Avril 2018 Fatick 6
19 Juin 2018 Linguère 7
26 Juin 2018 Nioro 8
10 Juillet 2018 Kébémer 9
10 Octobre 2018 Diourbel 10
24 Octobre 2018 Tivaouane 11
05 Novembre 2018 Kolda 12
12 Novembre 2018 Sédhiou 13

 

NB : 13 radios communautaires.

 

ACTIVITES DE SENSIBILISATION (CRD ET CDD) ET D’INFORMATION

ACTIVITÉS DE SENSIBILISATION (CRD ET CDD)

 PÉRIODE  LOCALITÉS  
8 Août 2018 CDD à Mbour 1
20 Février 2018 CRD à Saint-Louis 2
06 Mars 2018 CRD à Kaffrine 3
20 Mars 2018 CDD à Podor 4
10 Avril 2018 CRD à Louga 5
24 Avril 2018 CRD à Fatick 6
19 Juin 2018 CDD à Linguère 7
26 Juin 2018 CDD à Nioro 8
10 Juillet 2018 CDD à Kébémer 9
09 Octobre 2018 CRD à Diourbel 10
23 Octobre 2018 CDD à Tivaouane 11
06 Novembre 2018 CRD à Kolda 12
13 Novembre 2018 CRD à Sédhiou 13

 

NB : De 2017 à 2018, 07 CRD et 06 CDD ont été tenus dans les localités sus-indiquées.

VISITE DES ETABLISSEMENTS PÉNITENTIAIRES

VISITE DES ETABLISSEMENTS PÉNITENTIAIRES

 PERIODE LIEUX DE DÉTENTION  
18 Juillet 2017 MAC de Thiès 1
09 Août 2017 MAC de Mbour 2
21 Septembre 2017 Pavillon spécial de l’Hôpital Aristide le Dantec 3
28 Septembre 2017 MAC de Hann 4
04 Octobre 2017 MAC de Kaolack 5
12 Octobre 2017 Camp pénal de liberté 6 6
18 Octobre 2018 MAF de liberté 6 7
21 Novembre 2017 MAC de Ziguinchor 8
06 Décembre 2017 MAC de Kédougou 9
Du 11 au 13 Décembre 2017 MAR (Rebeuss) de Dakar 10
20 Décembre 2017 MAC de Matam 11
21 Février 2018 MAC de Saint-Louis 12
07 Mars 2018 MAC de Kaffrine 13
21 Mars 2018 MAC de Podor 14
11 Avril 2018 MAC de Louga 15
18 Avril 2018 MAC de Fatick 16
13 Juin 2018 MAR (Rebeuss) 17
20 Juin 2018 MAC de Linguère 18
27 Juin 2018 MAC de Nioro 19
11 Juillet 2018 MAC de Kébémer 20
06 Août 2018 MAR (Rebeuss) 21
10 Octobre 2018 MAC de Diourbel 22
24 Octobre 2018 MAC de Tivaouane 23
07 Novembre 2018 MAC de Kolda 24
14 Novembre 2018 MAC de Sédhiou 25

 

NB : De 2017 à 2018, 25 établissements pénitentiaires ont été visités.

VISITE DES BRIGADES DE GENDARMERIE

 

 PERIODE  LIEUX DE DETENTION  
19 Juillet 2017 Brigade de gendarmerie de Thiès 1
10 Août 2017 Brigade de gendarmerie de Mbour 2
05 Octobre 2017 Brigade de gendarmerie de Kaolack 3
26 Octobre 2017 Brigade de gendarmerie de Hann 4
21 Novembre 2017 Brigade de gendarmerie de Ziguinchor 5
08 Décembre 2017 Brigade de gendarmerie de Kédougou 6
21 Décembre 2017 Brigade de gendarmerie de Matam 7
16 Janvier 2018 Brigade de gendarmerie de Koumpentoum 8
20 Février 2018 Brigade de gendarmerie de Saint-Louis 9
06 Mars 2018 Brigade de gendarmerie de Kaffrine 10
20 Mars 2018 Brigade de gendarmerie de Podor 11
10 Avril 2018 Brigade de gendarmerie de Louga 12
17 Avril 2018 Brigade de gendarmerie de Fatick 13
19 Juin 2018 Brigade de gendarmerie de Linguère 14
26 Juin 2018 Brigade de gendarmerie de Nioro 15
10 Juillet 2018 Brigade de gendarmerie de Kébémer 16
19 Juillet 2018 Brigade de gendarmerie de Thiong 17
09 Octobre 2018 Brigade de gendarmerie de Diourbel 18
23 Octobre 2018 Brigade de gendarmerie de Tivaouane 19
06 Novembre 2018 Brigade de gendarmerie de Kolda 20
13 Novembre 2018 Brigade de gendarmerie de Sédhiou 21
28 Novembre 2018 Brigade de gendarmerie de Thiaroye 22

 

B : De 2017 à 2018,  22  brigades de gendarmerie ont été visitées.

VISITE DES COMMISSARIATS DE POLICE

2017/2018

VISITE DES LIEUX DE DETENTION

 PERIODE LIEUX DE DETENTION  
19 Juillet 2017 Commissariat central de Thiès 1
10 Août 2017 Commissariat urbain de Mbour 2
05 Octobre 2017 Commissariat central de Kaolack 3
23 Novembre 2017 Commissariat urbain de Ziguinchor 4
08 Décembre 2017 Commissariat central de Kédougou 5
21 Décembre 2017 Commissariat urbain de Matam 6
20 Février 2018 Commissariat central de Saint-Louis 7
06 Mars 2018 Commissariat central de Kaffrine 8
13 Mars 2018 Commissariat central de Dakar 9
10 Avril 2018 Commissariat central de Louga 10
17 Avril 2018 Commissariat central de Fatick 11
06 Juin 2018 Commissariat de Reubeuss 12
13 Juin 2018 Commissariat de DIAKHAYE 13
09 Juillet 2018 Commissariat Medina 14
10 Juillet 2018 Commissariat de Kébémer 15
11 Juillet 2018 Commissariat Point E 16
23 Juillet 2018 Commissariat de Thiaroye 17
09 Octobre 2018 Commissariat de Diourbel 18
23 Octobre 2018 Commissariat de Tivaouane 19
06 Novembre 2018 Commissariat de Kolda 20
13 Novembre 2018 Commissariat de Sédhiou 21
28 Novembre 2018 Commissariat des parcelles assainies 22

 

NB : De 2017 à  2018,  22 Commissariats de police ont été visités.

L’ONLPL et le HCDH-BRAO organisent un atelier d’élaboration du Plan stratégique pour la période 2019-21, à Saly Portudal, les 12, 13 et 14 décembre 2018

L’Observateur National des Lieux de Privation de Liberté (ONLPL) et le Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH-BRAO), organisent un atelier d’élaboration du Plan stratégique de l’ONLPL pour la période 2019-21, à Saly Portudal, les 12, 13 et 14 décembre 2018.

L’objectif visé à travers ce séminaire est de contribuer à l’exécution efficace de la mission de l’ONLPL à travers la formulation du Plan stratégique pour la période 2019-21 selon un processus participatif et inclusif, intégrant les thématiques relatives à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

L’Observateur National des Lieux de Privation de Liberté (ONLPL) contrôle les conditions de prise en charge et de transfèrement des personnes privées de liberté et exerce la mission de prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.