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Présentation

Migrants : des experts de l’ONU quittent la Hongrie faute d’accès aux “zones de transit”

Des experts du Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire ont annoncé jeudi avoir suspendu leur visite en Hongrie après s’être vu refuser l’accès à deux “zones de transit” où sont rassemblés des migrants près de la Serbie. Les experts ont voulu ainsi protester contre le refus des autorités hongroises de les laisser visiter “les zones de transit à Röszke et Tompa (sud), où les migrants et demandeurs d’asile, y compris des enfants, sont privés de liberté”, ont-ils indiqué dans un communiqué.

“Les autorités n’ont pas été informées que le Groupe de travail se rendrait dans ces deux lieux, mais elles ont été pleinement informées, par divers moyens avant et pendant la visite, que le Groupe de travail les considère comme des lieux de privation de liberté”, a déclaré à l’AFP l’un des experts, Sètondji Roland Adjovi.

Depuis 2015, la Hongrie s’est dotée d’une clôture barbelée à sa frontière avec la Serbie et la Croatie, où ont été constituées des “zones de transit” dans lesquelles les demandeurs d’asile sont retenus jusqu’à ce que leur cas soit tranché.

La Hongrie avait invité la délégation d’experts indépendants de l’ONU à se rendre dans le pays du 12 au 16 novembre. Mais les experts ont décidé mercredi de se rendre de façon inopinée dans les zones de transit à Röszke et Tompa, a détaillé M. Adjovi, soulignant que la pratique est d’effectuer certaines visites de façon planifiée et d’autres par surprise.
“Le Groupe de travail s’est présenté” à Röszke et Tompa “simultanément et n’a pas été autorisé à entrer en dépit de nombreuses communications avec divers représentants du gouvernement”, a-t-il dit. “Nous avons suspendu la visite (et) annulé le reste du programme qui devait se conclure avec une conférence de presse le vendredi” à Budapest.

Selon le Groupe de travail, le mandat des visites d’experts indépendants nommés par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU prévoit que les gouvernements garantissent “la liberté d’enquête, notamment en ce qui concerne les contacts confidentiels et non supervisés avec des personnes privées de liberté”. “L’accès sans entrave à tous les lieux de privation de liberté, y compris ces zones de transit, doit être garanti aux organisations internationales, régionales et nationales indépendantes”, ont déclaré les experts de l’ONU dans le communiqué, qui concluent en espérant engager un “dialogue constructif” avec le gouvernement hongrois pour permettre une reprise de la visite “dans un avenir proche”

L’Observateur National des lieux de privation de Liberté(ONLPL) en visite dans la région de Kaolack (180 km de Dakar)

Dans le cadre d’un programme d’activités établi  par l’Observateur National des lieux de privation de liberté(ONLPL)institué par la loi 2009-13 du 02 Mars 2009 ,  une délégation  de l’ ONLPL » conduite par Madame l’observateur national  était en mission dans la ville de Kaolack du 03 Octobre au O5 Octobre 2017. IL s’agissait  de procéder d’une part à l’installation d’un point focal régional et d’effectuer d’autre part à des visites de suivi de la Maison d’arrêt et de Correction de Kaolack, du Commissariat Central de Police de Kaolack et de la Brigade de Gendarmerie Territoriale de Kaolack.

Outre Madame Josse Marcelline Lopez Ndiaye, l’Observateur National,  la délégation était  composée par :

-Mr Abdou Kitane  régisseur du programme et chef du service monitoring et suivi

-Mr Djibril BA, Observateur délégué permanent ;

– Mr Alassane Seck, Observateur délégué permanent ;

-Mr Abdou Gilbert Niassy Observateur délégué permanent et chargé de la communication ;

-Mrs Yaye Fatou Gassama Observateur délégué permanent chargée de programme ;

Mr Mohamet Diop  gestionnaire et comptable du projet ;

Et Trois chauffeurs.

 

Arrivée à Kaolack, le 03/10/2017 à 10H3O, la délégation a effectué des visites de courtoisie  auprès de monsieur Alassane Sall le gouverneur de la région de Kaolack et de monsieur Ousmane Kane le Premier Président de la Cour d’Appel de Kaolack. Monsieur le Procureur Général  Alassane Diallo a assisté à cet entretien. Dans l’après midi à partir de 16h30 une cérémonie d’installation du «  Point focal » régional monsieur El hadj Ndao a été organisée conjointement par monsieur le gouverneur de Kaolack et madame l’Observateur National en présence des membres du Comité Régional de Développement (CRD) à savoir des sous préfets, des élus locaux, des chefs coutumiers et des membres de la délégation de l’ONLPL. Un point de presse et un cocktail ont  clôture cette cérémonie à 18hOO.

Le 04/10/20172017 à partir de 09h30, il a été procédé à la deuxième activité de la mission qui a consisté à la visite  de la Maison d’arrêt et de correction de Kaolack par tous les Observateurs. Les constatations faites et les observations formulées au  cours de cette visite qui s’est terminée à 17 heures font l’objet du rapport n°…………… en date du ……… .

Le 04/10/2017, une visite a été effectuée par Madame l’ Observateur National et une partie de sa délégation au Commissariat Central de Kaolack .La visite de cette structure dirigée par le commissaire divisionnaire BOP qui s’est déroulée de O9h30 à 14h30 fait l’objet du rapport n°…….. .

Dans le même temps, une partie de la délégation de l’ONLPL  a effectué une visite à la Brigade Territoriale de gendarmerie de Kaolack commandée par l’adjudant –chef Marfall Gueye. Le pré-rapport établi sur cette visite porte le numéro ……….. .

La délégation de l’ONLPL est rentrée sur Dakar le 05 Octobre 2017 à 18heures.

Visites de contacts et plaidoyer auprès des autorités étatiques et étrangères

Après sa prise de fonction, le 28 février 2017, l’Observateur national, madame Josette Marceline LOPEZ NDIAYE a entamé une série de visites, auprès des autorités étatique du Sénégal et le corps diplomatique étranger pour un plaidoyer sur le processus de décisionnel pouvant impacter sur les conditions de privation de liberté.

14 mars 2017, ministère des Forces armées

15 mars 2017, ministère de l’Intérieur

16 mars 2017, Haut Conseil des Droits de l’Homme Andréa Ory, Directeur pour l’Afrique de l’Ouest

23 mars 2017, Ambassade de Suisse

23 mars 2017, Délégation de l’Union Européenne (UE)

Du 28 mars au 08 avril 2017, (Paris et Genève) séminaire de formation, sur les MNTP

D’une visite auprès du contrôleur général des lieux de privation de liberté en France

 

10 avril 2017, Ambassade de France

 

11 avril 2017, Ambassade des Etats Unis d’Amérique (USA)

02 mai 2017, Direction de l’Administration Pénitentiaire (DAP)

04 mai 2017, Ministère des Affaire Etrangères

23 mai 2017, Haut Commandement de la Gendarmer

Visite à la croix rouge

Visite à la direction de la construction des  prisons

Les détenus handicapés ont droit à la dignité

Le vieillissement de la population ainsi que l’allongement des durées des peines et des prescriptions contribuent à accroître le nombre de détenus en situation de dépendance.

Dans un récent avis, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté dénonce le non-respect des droits fondamentaux des détenus handicapés. Elle recommande qu’ils puissent purger leur peine hors de prison.

Il y a ce détenu en fauteuil roulant qui ne peut accéder au coin sanitaire de sa cellule en raison d’une marche à franchir. Pour se laver, il n’a d’autre solution que de s’arroser avec un tuyau relié au lavabo, en inondant le sol. Mais aussi cet homme hémiplégique qui doit compter sur l’aide de son codétenu pour parvenir à son matelas. Ou ces septuagénaires souffrant de troubles cardiaques dormant dans des lits superposés difficiles d’accès.

Dans un avis publié le 22 novembre au Journal officiel, Adeline Hazan, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, alerte sur les conditions de détention de personnes en situation de dépendance due à l’âge ou à un handicap. Une fois de plus.

La France condamnée par la Cour européenne

Son prédécesseur avait déjà dénoncé, en 2013, une « prise en charge généralement peu adaptée à leur état ». La même année, le Défenseur des droits avait dressé le même constat. Et en 2015, la Cour européenne des droits de l’Homme avait condamné la France. Pour elle, l’insuffisance de soins avait conduit à un niveau de souffrance dépassant celui inhérent à une privation de liberté.

L’aide humaine apportée par des professionnels

Adeline Hazan rappelle donc leurs obligations aux pouvoirs publics. Que les détenus dont le handicap le nécessite soient hébergés dans des cellules adaptées, notamment. Quant à l’aide humaine, des professionnels doivent l’assurer. Et non un codétenu bénévole ou un auxiliaire du service général, non formés et non supervisés.

Le Conseil de l’Europe a d’ailleurs adopté en juin 2018 une résolution sur les détenus handicapés. Elle y engage les États à « envisager systématiquement des peines (…) non privatives de liberté » pour les personnes dont la condition est incompatible avec la détention.

Aménagement pour raison médicale

Et pour ceux déjà incarcérés ? « Dans certaines situations, il apparaît indispensable de se poser la question de la poursuite de l’incarcération, au regard du sens de la peine et de la prévention des traitements inhumains ou dégradants », souligne-t-elle. Des outils juridiques permettent d’interrompre l’incarcération, si nécessaire. Mais ils ne fonctionnent pas pleinement. « Un repérage systématique des personnes susceptibles de bénéficier d’un aménagement ou d’une suspension de peine pour raison médicale doit être mis en place », préconise-t-elle.

Le vieillissement de la population rend urgent l’évolution de la situation. Tout comme l’allongement des durées des peines et des prescriptions. En 2017, 2 823 personnes âgées de plus de 60 ans étaient en prison. Huit fois plus qu’en 1980.

Discours lors du CDD de Mbour

 

 

Mr le Préfet,

Mr le Président du Tribunal d’instance,

Mr le Procureur Délégué du Tribunal d’instance,

Messieurs les sous-préfets,

Mr le Maire (son représentant),

Mr le Commissaire de police chargé du commissariat urbain,

Mr le Commandant de la Brigade de gendarmerie,

Mr le chef de la brigade des Douanes,

Mr le Commandant de l’Unité des Eaux et Forêts et chasse,

Mesdames et Messieurs les chefs de service départementaux,

Monsieur le représentant du Ministère des Finances,

Mesdames et Messieurs les élus locaux,

Mesdames et Messieurs les Responsables des ONG des droits de l’Homme et assimilés,

Honorables invités, chacun en vos titres, grades et qualités.

Avant d’aborder les raisons qui nous valent notre  présence dans votre sympathique ville de Mbour, connue pour être l’un des premiers sites touristiques de la région, nous voulons vous exprimer toute notre gratitude  pour l’accueil chaleureux qui nous a été réservé et la joie que nous ressentons mon équipe et moi de partager, avec vous quatre jours d’échanges enrichissants ;

Nous profitons également de l’occasion, pour remercier très chaleureusement notre partenaire : la Délégation de l’Union Européenne, qui, dans le cadre de son programme d’appui au renforcement de l’Etat de droit,  a permis à l‘ONLPL d’ organiser ce  vaste projet à travers le Sénégal, pour contribuer à l’éradication de la torture ;

Monsieur le Préfet,

Cet espace de dialogue que nous, Observateur national des lieux de privation de liberté  venons installer dans votre charmante ville est l’occasion  propice pour  développer avec vous des liens de solidarité très forts, en conséquence, vous êtes tous conviés :

« Autorités étatiques, non étatiques, élus locaux, agents d’exécution des lois, membres de la société civile, ainsi qu’habitants de  Mbour » à participer à ces partages d’idées  qui vont avoir lieu, durant ce séjour de quatre jours que nous allons passer chez vous ;

A travers les activités de sensibilisation, d’information, de formation et de visite des lieux de privation de liberté que nous allons organiser, nous entendons vous marquer tout l’intérêt que nous vous portons,  quant aux problèmes de torture et mauvais traitements  que pourraient connaitre les personnes privées de liberté, situées dans votre juridiction territoriale.

Mais avant  d’entamer nos propos, nous tenons encore une fois à vous remercier pour tous les efforts qui ont été déployés pour rendre possible notre séjour ici et permettre à nos activités de se tenir, en dépit de votre agenda chargé,  du fait des élections législatives qui viennent  d’avoir lieu.

Mesdames messieurs,

Ce moment qui nous réunit ici, revêt une grande importance pour moi, car il m’offre l’opportunité de vous entretenir, vous autorités administratives, politiques, coutumières, représentant une frange importante de  la population mbouroise sur « les missions et fonctionnement de l’Observateur National des lieux de privation de liberté ».

Qu’est ce que l’Observateur national des lieux de privation de liberté ?

Comme nous le savons, le Sénégal a été l’un des premiers pays africains, notamment francophone, à ratifier le protocole facultatif se rapportant à la Convention des Nations unies contre la torture et les autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (l’OPCAT) en octobre 2006, et à mettre en place un  mécanisme national de prévention de la torture, appelé Observateur National des Lieux de Privation de Liberté (ONLPL), par la loi n° 2009-13 du 09 Mars 2009 et par son décret d’application n° 2011-842 du 16 juin 2011.

Il s’agit d’une autorité administrative indépendante, dont il ne peut être mis fin à ses fonctions avant l’expiration de son mandat, qui est d’une durée de cinq ans non renouvelables, qu’en cas de démission ou d’empêchement (article 2 de la loi) Il bénéficie durant ce mandat d’immunité et de privilèges.

– L’Observateur national choisit librement ses collaborateurs qui relèvent de sa seule autorité ;

– Les autorités responsables des lieux de Privation de Liberté, ne peuvent s’opposer à la visite de l’Observateur national ou de son délégué que pour des motifs limitativement énumérées par la loi. Lors de ces visites, l’Observateur national peut obtenir des autorités responsables des lieux de privation de liberté, toute pièce ou information utile à l’exercice de sa mission et également s’entretenir avec toute personne dont le concours lui parait nécessaire ;

– l’Observateur national ne reçoit instruction d’aucune autorité (Article 6 de la loi),

– S’il constate une violation grave des droits fondamentaux d’une personne privée de liberté, l’Observateur communique sans délai aux autorités compétentes ses observations et leur impartit un délai à l’issue duquel il constate s’il a été mis fin ou non à la violation signalée.

De ce fait, autorité administrative indépendante, l’Observateur national est chargé de contrôler les conditions de prise en charge et de transfèrement des personnes privées de liberté afin de s’assurer du respect de leurs droits fondamentaux et de prévenir la torture ou les autres peines et traitements cruels,  inhumains et dégradants.il peut le faire par des visites organisées ou inopinées dans les lieux de privations suivants :

Les prisons ;

Les établissements de santé habilités à recevoir les patients hospitalisés sans leur consentement ;

Les locaux de garde à vue (police, gendarmerie) ;

Les caves des tribunaux ;

Les centres fermés pour mineurs ;

Les moyens de transport servant au transfèrement d’une personne privée de liberté ;

Les locaux disciplinaires dans les camps militaires ou paramilitaires ;

Dans l’accomplissement de sa mission de prévention de la torture, l’Observateur national est assisté d’un Secrétaire général et d’Observateurs délégués qui proviennent de plusieurs secteurs d’activité de la société (médecin psychiatre, commissaire de police divisionnaire à la retraite, colonel de gendarmerie, avocat, société civile, juriste… etc.)Qui l’accompagnent dans ses missions.

Dans son domaine de compétence, l’Observateur émet des avis, formule des recommandations aux autorités publiques et propose au Gouvernement toute modification des dispositions législatives et réglementaires applicables.

L’Observateur dresse chaque année un rapport ; ce rapport est remis au Président de la République. Il est rendu public.

Dans le cadre de l’exécution de ses missions, l’Observateur organise diverses activités parmi lesquelles :

-Des  activités d’information et de sensibilisation,

L’Observateur mène des activités d’information et de sensibilisation sur ses missions et prérogatives. C’est ainsi que des Comités Régionaux de Développement ou Départementaux (CDD), (CRD), comme c’est le cas aujourd’hui à Mbour, sont tenus dans différentes localités du pays, ciblant des autorités compétentes et des organisations de la société civile.

Des activités de visite des lieux de privation de liberté

Mettant à profit ses déplacements dans les localités, l’Observateur et sa délégation effectuent des visites dans les établissements pénitentiaires, les Commissariats de police, les Brigade de gendarmerie, les Centres d’accueil pour mineurs, etc.

Des activités de formation

Concomitamment à ses activités d’information, de sensibilisation et de visites des lieux de lieux de privation de liberté, l’Observateur organise également des session de formation à l’endroit des agents d’exécution des lois, afin de mieux les conscientiser sur les dangers du recours à la torture, pour eux-mêmes, pour l’Etat qu’ils servent, mais également pour les victimes de torture. Prennent part à ces comités régionaux et départements organisés dans les différentes localités du pays : les responsables des circonscriptions administratives ;

Les autorités judiciaires;

Les responsables des services en charge des lieux de privation de liberté (Police, Gendarmerie, Administration pénitentiaire, Education surveillée, douanes, Eaux et Forêts, Administration hospitalière, Forces armées) ;

Les élus locaux ;

La société civile : associations et organisations non gouvernementales intervenant dans le domaine des droits humains ;

Les populations ;

Des ateliers thématiques

Dans ce domaine, l’Observateur choisit un thème d’une grande importance, réunit tous les acteurs dont les activités sont liées à ce thème et engage la réflexion pour trouver les solutions aux problèmes posés par le thème. Plusieurs ateliers thématiques ont été organisés avec l’aide de certains partenaires et ont proposé des réajustements qui s’articulent à la fois autour de réformes législatives et institutionnelles;

Sur la saisine de l’ONLPL,

Vous êtes particuliers ou autorité publique, vous pouvez saisir l’Observateur national par courrier ordinaire ou avec avis de réception, lorsque vous êtes au courant d’une situation qui porte, selon vous atteinte à vos droits fondamentaux ou aux droits fondamentaux d’une autre personne privée de liberté, ou bien quand vous êtes au courant d’une situation liée au fonctionnement d’un établissement ou d’un service, à l’attitude des personnes détenues.

Mesdames et messieurs, ces travaux se poursuivront, tout à l’heure avec la presse ;

Aussi, Je vous remercie de votre aimable attention et vous dis à tout à l’heure ;

 

Comité Départemental de Développement

Mbour 08 aout 2017

L’Observateur national des lieux de privation de liberté (ONLPL)

Madame Josette Marceline Ndiaye LOPEZ

 

 

 

 

 

 

 

 

Atelier de Formation des Agents d’exécution de la loi à Mbour

L’Observateur National, Madame Josette Marceline LOPEZ NDIAYE, accompagnée d’une équipe pluridisciplinaire d’observateurs délégués a, dans le cadre du projet d’appui de l’Union Européenne à l’Observateur National, séjourné à Mbour (90 km de Dakar), le 10  Août 2017. A l’occasion, l’Observateur à organisé dans ce département, des activités d’information, de formation des agents d’exécution des lois.

Cette formation à l’intention des agents d’exécution des lois trouve son fondement dans le Protocole facultatif à la convention des Nations Unies contre la torture (OPCAT) du 18 décembre 2002 ainsi que dans la loi 2009-13 du 02 Mars 2009 instituant l’Observateur National des lieux de privation de liberté et son décret d’application n° 2011 -842 du 16 Juin 2011.

Aux termes de ces instruments juridiques susmentionnés, l’Observateur National des lieux de privation de liberté est investi d’un mandat qui s’articule autour de  la prévention de la torture et des autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants dans les lieux de privation de liberté.

La prévention de la torture passe non seulement par les visites programmées ou inopinées que l’Observateur National des Lieux de Privation de Liberté (ONLPL) peut effectuer, sans limitation de temps, dans  l’ensemble des lieux de privation de liberté du territoire national (plus de 220 au total), mais également par la formation des agents d’exécution des lois. Afin de mieux les conscientiser sur l’obligation qui leur incombe de respecter la dignité humaine des personnes dont ils sont appelés à assurer la garde et les sanctions qui peuvent leur être infligées pour avoir recouru à la torture.

L’atelier a été animé par des praticiens du droit ayant chacun capitalisé dans son domaine une expérience avérée. Ainsi, les présentations ont porté sur les thèmes indiqués ci-dessous :

* Le premier thème sur l’Observateur National des Lieux de Privation de liberté, Institution de prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants sera introduit par Madame Josette Marcelline LOPEZ NDIAYE, Observateur National des Lieux de Privation de Liberté.

*Le deuxième thème sur  la responsabilité pénale des agents d’exécution des lois sera introduit par Monsieur Babacar GUEYE, adjoint au délégué du procureur de la République près le Tribunal d’instance de Mbour.

*Le troisième thème sur la responsabilité administrative et disciplinaire des agents d’exécution des lois sera présenté par le Commissaire Abdou KITANE, Observateur délégué permanent chargé du suivi et des enquêtes de l’Observateur National des Lieux de Privation de Liberté (ONLPL).

* Le quatrième thème sur les conséquences psychologiques de la torture sur les victimes sera introduit par le Docteur Ahmet Saloum DIAKHATE, psychiatre, Observateur délégué extérieur.

La deuxième partie du programme, consistera à présenter des exercices sous forme de cas pratiques aux participants. Ces derniers devront les résoudre afin d’assimiler le droit sur la responsabilité pénale, administrative et disciplinaire en matière de torture.

Ont participé à cet atelier de formation : 

Trois (3) policiers ;

  • Trois (3) gendarmes ;
  • Trois (3) agents de l’Administration pénitentiaire ;
  • Deux (2) douaniers ;
  • Un (1) agent des Eaux et forêts.

Au total douze (12) participants.

 

 

L’Observatoire National des lieux de privation de Liberté(ONLPL) en visite dans la région de Thiès

 

 

Dans le cadre d’un programme d’activités établi  par l’Observateur National des lieux de privation de liberté(ONLPL)institué par la loi 2009-13 du 02 Mars 2009 ,  une délégation  de l’ « ONLPL » conduite par Madame l’observateur national  était en mission dans la ville de Thiès du 17 au 19 Juillet 2017. IL s’agissait  de procéder d’une part à l’installation d’un point focal régional et d’effectuer d’autre part des visites de suivi de la Maison d’arrêt et de Correction de Thiès, du Commissariat Central de Police et de la Brigade de Gendarmerie Territoriale de « Nguenth » à Thiès.

Outre Madame l’Observateur National la délégation était  composée par :

-Mr Abdou Kitane  régisseur du programme et chef du service monitoring et suivi

-Mr Djibril BA Observateur délégué permanent

-Mr Abdou Gilbert Niassy Observateur délégué permanent et chargé de la communication

-Mrs Yaye Fatou Gassama chargée de programme

Mrs Adama Konate assistante

Mr Mohamet Diop gestionnaire et comptable du projet

Et deux chauffeurs.

Arrivée à Thiès, le 17 Juillet 2017 à 12h30, la délégation a effectué des visites de courtoisie  auprès de monsieur Amadou Sy le gouverneur de la région de Thiès et de monsieur Henry Gregoire Diop le Premier Président de la Cour d’Appel de Thiès. Messieurs le Procureur Général et le Procureur de la République étaient absents de Thiès pour des raisons professionnelles.

Dans l’après-midi à partir de 16h30 une cérémonie d’installation du «  Point focal » régional monsieur Amath Niang a été organisée conjointement par monsieur le gouverneur de Thiès et madame l’Observateur National en présence des membres du Comité Régional de Développement (CRD) à savoir des élus locaux, des chefs coutumiers et des membres de la délégation de l’ONLP.

Le 18 Juillet 2017 à partir de 09h30, il a été procédé à la deuxième activité de la mission qui a consisté à la visite de suivi de la « MAC » de Thiès. Les constatations faites et les observations formulées au  cours de cette visite qui s’est terminée à 20 heures font l’objet du pré-rapport n°…………… en date du ……… .

Le 19 Juillet 2017, une visite de suivi  a été effectuée par Madame l’ Observateur National et sa délégation au Commissariat Central de Thiès .La visite de cette structure dirigée par le commissaire divisionnaire Camara qui a duré de 10heures à 12h30 fait l’objet du pré-rapport n°…….. .

Dans l’après-midi  de 15h30 à 17h30, la délégation de l’ONLPL  avec Madame l’ Observateur National a effectué une visite de suivi de la Brigade Territoriale de gendarmerie de Nguenth à Thiès dirigée par l’adjudant –chef Samba Mbaye. Le pré-rapport établi sur cette visite porte le numéro ……….. .

La délégation est rentrée sur Dakar le 20 Juillet 2017 à 12heures.