Dans un communiqué, l’Observateur national des Lieux de privation de liberté (ONLPL) dit avoir été informé par voie de presse que “des détenus de la maison d’arrêt et de correction (MAC) de Mbour observaient un refus de s’alimenter pour dénoncer (…) leurs mauvaises conditions de détention résultant de la mauvaise qualité de l’alimentation, du manque d’eau et d’hygiène, de la promiscuité, de la présence de cas de Covid-19 (…)’’.
Par ce biais, ces détenus entendaient par ailleurs “exiger la visite des autorités judiciaires (procureur de la république et juge d’instruction)”.
Par ce biais, ces détenus entendaient par ailleurs “exiger la visite des autorités judiciaires (procureur de la république et juge d’instruction)”.
“Tenant compte de ces révélations, l’Observateur national, Madame Josette Marceline Lopez Ndiaye, en vertu de l’article 5 de la loi n°2009-13 du 02 mars 2009, s’est autosaisie et a dépêché une équipe d’observateurs aux fins d’effectuer une visite à la MAC de Mbour”, indique le communiqué.
Il précise que cette délégation, composée notamment d’un commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle de police à la retraite, d’un inspecteur d’administration pénitentiaire à la retraite et d’un expert en droits humains, “a eu pour mission d’ouvrir une enquête afin de vérifier le bien-fondé des faits évoqués par les médias”.
“Au terme de cette mission, signale-t-on de même source, les observateurs ont eu un entretien avec le directeur de l’établissement, des membres du personnel pénitentiaire et des détenus”.
Et conformément au mode de fonctionnement de l’institution, “un rapport général avec avis ou recommandations, est dressé et envoyé aux autorités compétentes”, signale le communiqué.
Et conformément au mode de fonctionnement de l’institution, “un rapport général avec avis ou recommandations, est dressé et envoyé aux autorités compétentes”, signale le communiqué.
BK/ASG